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Catégorie : Mob-ion
La Tension Créative : Entre Documentation Rigoureuse et Écoute Sensible
Entre rigueur documentaire et sensibilité poétique, entre exigence de transformation et art de la présence… Ce texte explore la tension créative qui émerge lorsqu’on s’engage dans une documentation vivante de nos expériences. À travers l’exemple des labels et certifications, il montre comment le D#CS (Documentation #CodeSocial) permet de transformer des situations complexes en opportunités d’innovation sociale.
L’Art du Double Mouvement
Le soleil se lève sur les collines. Deux traînées d’avion strient le ciel matinal, comme pour dessiner la double trajectoire qui se présente à nous. D’un côté, l’exigence d’une documentation rigoureuse – des faits à établir, des impacts à mesurer, des transformations à accompagner. De l’autre, la nécessité d’une écoute profonde – du silence qui accueille, de la présence qui témoigne, du souffle qui transforme.
Cette tension créative entre rigueur documentaire et sensibilité poétique n’est pas un obstacle à surmonter mais un espace à habiter. C’est dans cet entre-deux que naît la possibilité d’une documentation véritablement vivante, capable à la fois d’éclairer les zones d’ombre de nos systèmes et de nourrir l’émergence de nouvelles pratiques.
Géopoétique et Documentation Sensible
La documentation sensible s’inspire de la géopoétique – cet art de lire et d’écrire le territoire. Comme les différents plans d’un paysage matinal, elle révèle les couches successives de réalité : le visible des communications officielles, le semi-visible des pratiques réelles, l’invisible des impacts systémiques.
Le cas de Mob-ion et du label Origine France Garantie illustre parfaitement ces enjeux. Au-delà de ce cas particulier, il révèle une problématique systémique plus large : comment les mécanismes de certification et de labellisation, conçus initialement comme des outils de confiance, peuvent parfois contribuer à une forme de confusion collective quand plus de 90% d’un produit labellisé « Made in France » provient en réalité d’autres pays. Cette situation n’est pas isolée – elle est symptomatique des tensions qui traversent nos systèmes de certification et de communication.
Ce qui est en jeu ici dépasse largement le cadre d’une entreprise ou d’un label spécifique. Il s’agit de notre rapport collectif à l’authenticité, à la vérité, à la confiance. Comment créer des systèmes de certification qui encouragent réellement les pratiques vertueuses plutôt que leur simple apparence ? Comment transformer ces outils pour qu’ils servent véritablement leur intention originelle ?
La Force Magnétique
C’est ici qu’intervient l’importance du compostage personnel quotidien. Chaque matin, une photo, une marche, un moment de présence. Non pas comme une pratique décorative, mais comme l’ancrage nécessaire pour maintenir la justesse du regard et la qualité de l’écoute.
Cette cohérence vécue crée naturellement un champ magnétique. Pas besoin de convaincre ou de séduire – la sincérité de la démarche attire naturellement ceux qui résonnent avec elle. Comme l’écrit si justement le texte partagé : « C’est juste un lien d’énergie partagé, un lien d’énergie qui fait que nous sommes ce que nous sommes ensemble. »
Transformation par le Dialogue
« Taire, juste écouter. Il y a en toi ce qu’il y a. » Cette invitation au silence devient la clé d’une documentation véritablement transformative. Non pas le silence de l’indifférence, mais celui de l’attention profonde. Non pas le silence qui fuit, mais celui qui accueille.
Dans cet espace d’écoute peuvent alors émerger les vraies questions : Comment un système de certification peut-il devenir un outil de transformation plutôt qu’un simple mécanisme de validation ? Comment la documentation d’un cas spécifique peut-elle nourrir l’émergence d’une culture plus consciente ?
Innovation Méthodologique
Le D#CS (Documentation #CodeSocial) se révèle ainsi comme bien plus qu’une simple méthodologie. C’est un art de la présence, une pratique de la reliance, un chemin de transformation.
Chaque photo du lever du soleil devient un exercice de documentation sensible. Chaque marche contemplative, une exploration méthodologique. Chaque dialogue, une opportunité de compostage collectif.
Le Soin comme Dimension Essentielle
Dans une société où la fabrication de l’information et la manipulation de l’attention génèrent une forme de violence systémique, cette approche de la documentation devient un acte de soin. Comme une respiration consciente dans un environnement saturé, elle permet de restaurer un rapport plus sain à l’information, à soi-même et aux autres.
Le cas des labels illustre parfaitement cette dimension. Quand la réalité derrière les certifications s’avère en décalage avec les promesses affichées, ce n’est pas seulement la confiance qui est érodée, mais aussi la santé mentale collective. La documentation sensible devient alors un outil thérapeutique, permettant de transformer le stress et la confusion en clarté et en action constructive.
La Synchronicité comme Guide
Les chemins de la documentation sensible sont parfois éclairés par d’étonnantes synchronicités. Ainsi, la réémergence récente d’une interview de 2015 intitulée « Deux manières de concrétiser l’envie de changer le monde » résonne avec une puissance particulière dans le moment présent. Ce fil invisible nous a conduit à redécouvrir le texte profond de Christian Pages sur « la parole énergie et le pouvoir de la vibration juste ».
Ces synchronicités ne sont pas de simples coïncidences. Elles révèlent les patterns profonds qui émergent quand nous prenons le temps d’une documentation attentive de nos expériences. Elles nous rappellent que le travail de documentation sensible s’inscrit dans une temporalité plus vaste, où passé et présent dialoguent pour éclairer les chemins d’avenir.
L’Émergence d’une Pratique Vivante
La pratique quotidienne révèle progressivement de nouvelles nuances de sa nature profonde. Ainsi, le D#CS s’exprime aujourd’hui autant comme « Documentation #CodeSocial » que comme « Démarche #CodeSocial » – une dualité riche de sens. Ce n’est pas tant un glissement d’un terme vers l’autre qu’une expansion de la compréhension de ce qu’est le D#CS.
« Démarche » évoque le mouvement d’ensemble, le chemin conscient que nous traçons collectivement. « Documentation » met en lumière la pratique quotidienne, l’art d’être présent et attentif à ce qui émerge. Les deux dimensions se nourrissent et s’enrichissent mutuellement, comme les différents plans d’un paysage à l’aube contribuent à la profondeur de la perspective.
Cette coexistence créative des termes illustre parfaitement la nature organique du D#CS – sa capacité à accueillir les paradoxes apparents, à laisser les définitions respirer et évoluer naturellement. C’est un peu comme une photographie qui révèle progressivement ses détails dans le bain du développement, chaque aspect enrichissant la compréhension de l’ensemble.
L’Émergence d’une Économie Consciente
Cette approche ouvre également la voie à une nouvelle compréhension de la valeur. Dans une économie consciente, la richesse ne se mesure pas seulement en termes monétaires mais inclut la qualité des relations, la profondeur des apprentissages, la régénération des systèmes vivants.
La documentation sensible devient alors un outil pour rendre visible ces formes plus subtiles de richesse. Chaque photo du lever du soleil, chaque moment de présence attentive, chaque dialogue authentique contribue à un capital immatériel dont la valeur transformative dépasse largement les métriques traditionnelles.
La Puissance de la Reliance
La force de cette approche réside dans sa capacité à créer des espaces de transformation plutôt que de confrontation. En établissant d’abord un territoire de confiance, elle permet un dialogue authentique où chaque acteur peut explorer ses pratiques, reconnaître ses limites et envisager des évolutions constructives.
Cette démarche de documentation sensible s’inscrit ainsi dans une dynamique d’ouverture et de reliance. Elle ne cherche pas à pointer du doigt mais à éclairer les chemins possibles. Elle ne vise pas la critique mais la transformation. Cette posture permet d’inclure tous les acteurs dans le processus de changement, créant les conditions d’une évolution collective vers des pratiques plus conscientes.
Vers une Nouvelle Culture
Cette tension créative entre rigueur et sensibilité, entre personnel et collectif, ouvre la voie à une nouvelle culture de la documentation. Une culture qui ne sépare plus l’observateur de l’observé, le processus de son résultat, la transformation personnelle du changement systémique.
C’est une invitation à une pratique intégrale de la documentation, où chaque instant – qu’il s’agisse de photographier l’aurore ou d’analyser un label – devient une opportunité de présence, de conscience et de transformation.
Car comme le rappelle si bien le texte : « Je peux faire la différence entre ce qui arrive, ce qui m’arrive et ce qui se fait en moi, entre ce que je pense, ce que je ressens et ce qui se fait en fait. » C’est dans cette conscience fine des différents niveaux de réalité que peut émerger une documentation véritablement vivante et transformative.
« De la Viralité à la Vérité : Réflexions sur Mob-ion et l’Économie de l’Influence »
Bonjour,
En quelques heures, le message de Christian Bruere “Sauvez Mob-ion” a généré plus de 500 réactions, 200 commentaires et 200 partages. Cette mobilisation rapide et massive mérite qu’on s’y arrête un instant. Que dit-elle de notre rapport collectif à l’information ?
Cette circulation rapide de l’information soulève des questions essentielles. Quand une publication devient virale, qu’est-ce qui se joue réellement ? Au-delà des chiffres, c’est toute la mécanique de la fabrique de l’information et de l’économie de l’influence qui se révèle.
Dans cette situation, la santé mentale est doublement mise à l’épreuve : celle des personnes directement concernées, confrontées à des narratifs qui peuvent nier leur vécu, et celle de la société tout entière, qui perd ses repères face à des versions contradictoires de la réalité. Comment construire de la confiance dans un tel contexte ?
Le cas Mob-ion est particulièrement éclairant : présenté comme un modèle d’économie régénérative, il nous invite à examiner le rôle crucial que joue l’information dans la construction – ou la déformation – de cette nouvelle économie que nous appelons de nos vœux.
Face à cette situation, ma première responsabilité est de prendre soin de ma propre santé mentale, tout en restant profondément relié à la souffrance de toutes les personnes impactées. C’est précisément ce souci du soin – de soi et des autres – qui m’amène aujourd’hui à prendre la parole.
Je crois qu’il est possible d’aborder ces sujets sensibles autrement : en privilégiant la transparence de l’information, en prenant soin des relations, en accueillant nos vulnérabilités respectives. C’est la condition pour construire une controverse documentée, plutôt qu’un conflit qui s’auto-alimente. Je ne peux pas garder le silence quand je vois des personnes s’engager sans avoir accès à l’ensemble des informations disponibles.
Certains diront peut-être que vouloir traiter une telle situation avec Amour relève de l’utopie. Précisons ici que nous parlons de l’Amour comme énergie primordiale qui structure l’univers, et non d’un sentiment. C’est précisément cette force fondamentale qui permet de dépasser les oppositions stériles et de créer les conditions d’une véritable compréhension mutuelle.
Qu’est-ce que la réalité d’une situation aussi complexe ? Si chacun la perçoit à travers le prisme de sa propre expérience, nous pouvons néanmoins établir des faits vérifiables, documenter des événements, croiser les perspectives. C’est ce travail patient de documentation qui permet à chacun de se forger une compréhension éclairée, au-delà des réactions émotionnelles immédiates. Plus encore, une documentation sincère et rigoureuse constitue le meilleur rempart contre les tentatives de manipulation de l’information.
Certains diront qu’il faut ‘laisser faire la justice’. Le temps de la justice est un temps long et l’expérience montre que le système judiciaire classique, avec sa logique binaire de gagnant-perdant, peine souvent à véritablement soigner les situations de conflit. Ce n’est pas un hasard si la médiation et la justice restaurative se sont développées, proposant une approche plus holistique qui implique toutes les parties prenantes et qui favorise l’échange d’information.
Dans une démarche d’économie régénérative, la pérennité ne peut se limiter aux seuls aspects techniques ou financiers – elle doit englober toutes les dimensions d’un projet, y compris la qualité des relations et la circulation de l’information. C’est pourquoi l’implication active des parties prenantes et le partage sincère des informations sont indispensables pour comprendre et transformer une situation conflictuelle.
Mon implication dans cette histoire n’est pas théorique. De 2020 à 2021, j’ai été pleinement engagé dans l’aventure Mob-ion, tentant d’y déployer la démarche #CodeSocial comme socle d’une organisation cohérente et consciente. Cette histoire avait commencé en 2015 avec ma rencontre avec Christian, qui est devenu un ami et qui a soutenu mon engagement dans la révolution du sourire et le développement du #CodeSocial.
L’écart grandissant entre les intentions affichées et la réalité vécue a finalement conduit à mon burn-out. Cette expérience douloureuse a confirmé ce que je savais déjà : la cohérence entre nos paroles et nos actes n’est pas qu’une question d’éthique, c’est une condition de santé – personnelle et collective. C’est cette conviction qui guide mon chemin de vie.
Paradoxalement, c’est peut-être quand une organisation l’abandonne que le #CodeSocial révèle toute sa puissance. Aujourd’hui, cette démarche n’a jamais été aussi vivante, et la situation Mob-ion va démontrer comment elle peut contribuer à éclairer et transformer un contexte, même sans être officiellement sollicitée.
Cette capacité à poser une attention consciente sur une situation complexe est au cœur de l’#EspritOff. Notre démarche reconnaît que notre réalité se construit à travers des récits, certains empruntant les autoroutes des histoires dominantes, d’autres suivant les chemins vicinaux d’expériences moins visibles mais tout aussi essentielles. En documentant avec soin ces différents récits, en assumant nos propres fragilités, nous contribuons à construire une matière informationnelle de qualité qui nourrit les échanges et la créativité collective.
Cette histoire n’est pas terminée, et je reviendrai bientôt partager comment cette approche peut concrètement contribuer à une transformation positive de la situation.
à suivre …
#CodeSocial #EspritOff
La fabrique de l’information peut-elle nous rendre malades ?
Vivre dans un monde où l’information est source d’angoisse et de stress, c’est se condamner à un mal-être croissant. La fabrique de l’information joue un rôle fondamental dans l’équilibre d’une société. Et pourtant, elle est devenue un problème central de nos mondes contemporains.
L’impression d’une dérive incontrôlable nous envahit, nous paralysant face à l’idée même d’une solution. Cependant, en prenant conscience de ces défis, nous pouvons commencer à imaginer des approches collectives et constructives pour reprendre le contrôle, étape par étape.
L’information, ce socle fragile de nos sociétés
L’information met en forme des données pour nous permettre de penser et d’agir. Elle est le véhicule de la confiance, ce socle vital à nos sociétés. Quand la fabrique de l’information vacille, elle ébranle ce qui nous permet d’agir sur le réel.
Un exemple concret pour illustrer ce phénomène de dysfonctionnement systémique dans la fabrique de l’information : Mob-ion
Ma reliance à d’autres protagonistes m’encourage à partager une situation préoccupante concernant la société Mob-ion.
Actuellement en redressement judiciaire depuis le 14 octobre, impliquée dans plusieurs dossiers aux prud’hommes, et sous enquête pour des soupçons de détournement d’argent et d’abus de confiance, Mob-ion continue d’exister publiquement sans fournir d’informations légales et transparentes à l’ensemble des associés.
L’attribution du prix du marketing responsable à Mob-ion illustre un dysfonctionnement systémique.
Quand on voit la composition du comité de sélection pour cette reconnaissance : Valérie Martin de l’ADEME, Laure Castagnino de Citeo, David Garbous et Bérénice AGONSE de Transformation Positive, Sophie Palauqui de l’Ilec – La voix des marques, Sophie Roosen de l’Union des marques, Florence Touzé-Rieu de Audencia, Catherine Réju de l’Adetem, on peut se demander sur quel critère ce prix est décerné. L’intention ici n’est pas de discréditer ces personnes, mais de questionner la transparence et les critères de sélection pour une telle distinction.
Quand on voit la liste des nombreuses personnes qui félicitent Mob-ion et ses équipes. On est en droit de se poser des questions sur le lien entre économie de l’influence et la confiance. On peut citer Fabrice Bonnifet qui dit « Tellement mérité, Mob-ion montre la voie ! » ou encore Isabelle Delannoy qui ajoute « Tellement mérité ! Bravo Christian ». Je les cite chacun ont mis en avant Mob-ion dans leurs réseaux tout en sachant que j’avais tenté d’alerter sur des dysfonctionnements concernant la prise en compte du capital humain dans l’entreprise alors que le capital immatériel est fondamental dans ce genre de projet.
Fabrice Bonnifet à travers par exemple le prix Paulownias 2024 du Collège des Directeurs du Développement Durable (C3D) avec Groupe TF1 et Isabelle Delannoy dans ses interventions dans le CEC (Convention des Entreprises pour le Climat). En janvier 2022, j’écris mon premier post sur Mob-ion. Je voulais mettre un peu de clarté sur mon départ de l’entreprise pour expliquer pourquoi j’avais dû dire « Mob-ion, c’est fini ». Je voulais tenter de pacifier la situation car j’étais invité à participer en tant qu’animateur de la session « Les Communs Numériques » pendant le Festival Faire Autrement. Je souhaitais créer les conditions d’une médiation avec les organisateurs du Festival qui mettait Mob-ion à l’honneur car le festival avait lieu au Familistère de Guise, là où Mob-ion avait ouvert son usine. Mob-ion était d’ailleurs encore co-organisateur de l’édition 2024 du Festival Faire Autrement et malgré de nombreux posts personne n’a cherché à me demander pourquoi je parlais d’ostracisme.
Je suis conscient que plusieurs narratifs coexistent, notamment celui de Christian Bruere, président fondateur, qui se considère victime d’un complot malveillant, et celui des associés et employés qui pointent des dysfonctionnements internes. Ces narratifs s’opposent tout en révèlant la complexité de la situation, nécessitant une analyse approfondie pour comprendre les différentes perspectives. Et même nécessitant simplement la considération de la parole de chacun.
Dans cette situation, comme dans beaucoup d’autres, une rencontre des faits et des controverses permettrait à chacun de se forger une opinion éclairée. Tandis que la justice suit son cours, il serait précieux de créer un espace ouvert et de confiance où toutes les parties prenantes pourraient s’exprimer et contribuer à clarifier cette situation complexe.Une problématique plus large : dysfonctionnements dans l’économie de l’influence
Au-delà du cas Mob-ion, ce contexte met en lumière un grave dysfonctionnement dans la fabrique de l’information et l’économie de l’influence. En partageant cette expérience, je ressens la vulnérabilité des lanceurs d’alerte.
Si je peux le faire, c’est parce que je ne suis pas seul, et parce que je refuse que ma santé mentale ou celle d’autres victimes soit sacrifiée. Comme l’a dit un collègue ayant vécu une situation similaire : « Ensemble, nous pouvons résister aux injustices et protéger notre bien-être collectif. »
Nous devons nous relier pour explorer ces dysfonctionnements qui minent le cœur même de notre société.
Ensemble, nous pouvons faire émerger un espace de transformation et de reliance.
à suivre …
#MeeTooSociétal
Mob-ion c’est fini
En ce début d’année, je ressens le besoin de partager sur mon expérience chez Mob-ion.
Début 2020, je me suis engagé dans l’aventure de Mob-ion à temps partiel. J’ai tenté de mettre en oeuvre la démarche #CodeSocial en cohérence avec mes intentions profondes et au regard du compostage dans lequel je m’étais lancé après la liquidation de la SAS ChezNous.
J’avais une relation forte avec le fondateur. En effet, j’avais rencontré Christian Bruere en 2015 dans le contexte d’une rencontre informelle. Il avait beaucoup apprécié la démarche de la révolution du sourire et du #CodeSocial. Il est devenu associé de la SAS ChezNous et à rejoint l’assemblée virtuelle dans ses bureaux des grands voisins. Mob-ion était partie prenante dans le développement de Commons to Commons, dans l’expérimentation de la démarche #CodeSocial pour le château de Millemont. Christian a suivi mon parcours de près et est devenu contributeur de la démarche globale et m’a proposé de venir rejoindre Mob-ion après la liquidation de la SAS.
En mars 2021, j’ai dû prendre la décision de m’arrêter pour rester dans cette cohérence qui me guide. Cet arrêt m’a affecté et en même temps permis de créer les conditions d’un compostage réussi.
Ce moment m’a permis de comprendre encore plus en profondeur la démarche #CodeSocial et l’importance d’être dans une recherche collective de cohérence. J’ai quitté l’aventure Mob-ion au début du mois d’octobre. Je remercie les équipes de Mob-ion d’avoir accueilli la démarche #CodeSocial avec bienveillance, curiosité et enthousiasme.
Ces derniers mois j’ai eu la chance de contribuer au développement de WeMob qui est né dans le contexte de Mob-ion.
A l’origine, WeMob a été imaginé comme un acteur de la mobilité électrique avec la construction d’une offre de freefloating basée sur les scooters de Mob-ion. (lien vers la vidéo)
Le contexte #Covid et la non disponibilité des scooters en assez grande quantité nous a amené à repenser l’axe stratégique du développement Nous avons choisi de recentrer les activités de WeMob sur la mobilité intellectuelle et la création d’une mutuelle des connaissances. L’intention est de développer des écosystèmes contributifs locaux et à partir de là imaginer des solutions pour une mobilité physique en accord avec les besoins identifiés
Le lien entre mobilité physique et intellectuelle est apparu évident. agir autant sur les territoires physiques extérieurs que nos territoires spirituels intérieurs
Pour construire les nouvelles mobilités physiques, nous avons besoin de nous mettre en mouvement vers de nouveaux paradigmes sociétaux qui prennent en compte les enjeux actuels avec conscience, cohérence et intégrité.
WeMob m’a permis de faire grandir une belle cohérence et de déposer le capital immatériel issu du compostage des 20 ans passés sur le chemin de l’idée de la révolution du sourire.
Aujourd’hui nous sommes 5 associés et nous développons les bases d’une mutuelle des connaissances basée sur l’incarnation de la démarche #CodeSocial. ( https://codesocial.org)
La maison de ChezNous, le siège social de WeMob en Auvergne
La maison de ChezNous à Vichel est devenue le siège social de la société et c’est à partir de là que nous développons les activités. Nous prévoyons un déploiement pour l’année 2022.
Nous avons lancé l’été dernier une initiation à la démarche #CodeSocial afin de permettre à chacun de prendre part à l’aventure. Cette démarche de cohérence, d’être dans une posture d’apprentissage constant, d’intégrité est au coeur du développement de la mutuelle.
12 mars 2021… juste avant de craquer
Message posté le 12 mars 2021 sur l’intranet de Mob-ion : Suite à ce message j’ai eu un christian en furi au tél. Le 16 je me mettais en arrêt en Burn-out. Depuis je me suis relevé et suis en forme pour lui rappeler qu’on ne joue pas avec l’humain et avec l’argent des autres.
Bonjour,Ce soir j’ai envie de rappeler à l’ensemble du banc de poisson qu’il est indispensable de développer un inter-être de qualité dans le moment charnière que traverse Mob-ion. Je me réjouis de cette première carte grise Mob-ion. J’ai aussi bien entendu les mots de Nissa mercredi sur l’importance de la période et sur le besoin d’efficience collective pour atteindre nos objectifs. Plus que jamais nous avons besoin de déployer le meilleur de nous même.
Je vous invite à prendre connaissance des paroles de Joel de Rosnay sur l’entreprise du futur (en bas du message). L’efficience est un mot qui prend un sens différent dans des contextes d’innovation, d’accélération et de complexité. Il est important que tout le monde le comprenne. Le capital humain d’une entreprise est une valeur clé qui devrait sans nul doute être mieux prise en compte dans les questions de valorisations des entreprises. Cela est surtout vrai dans les contextes d’innovation sociétale.
Nous avons besoin d’être créatif et imaginatif pour réaliser au mieux nos missions. La démarche #CodeSocial n’est pas juste des mots pour faire bien mais un outil au service d’une certaine idée de l’organisation d’un groupe, d’une organisation.Cette démarche est à destination des acteurs souhaitant s’inscrire dans des démarches de transparence, de reliance, d’efficience, de résilience, de collaboration, de transition. C’est une démarche active qui permet de mettre en évidence la cohérence entre les intentions et les actions. Un des objectifs du #CodeSocial est d’être un outil puissant au service de la cohérence entre les discours et les actions.
La #PerennitéProgrammée des équipes est une notion centrale pour le développement du projet. Prendre soin des uns et des autres n’est pas juste un mot mais une attitude quotidienne à incarner. Cette notion a été rappelée par Christian lors de la première journée d’intégration de cette semaine.
En adoptant la démarche #CodeSocial, nous oeuvrons pour la construction d’une communauté d’ « inter-êtres » basée sur la confiance, l’efficience, l’auto-organisation et l’intelligence collective. “L’intelligence collective est une dynamique d’acteurs co-responsables, interconnectés culturellement (soft) et organisationnellement (hard) en alliance autour de visions partagées”. (Vincent Lenhardt)
Pour que le processus collectif donne le maximum, nous supposons la bonne foi. Supposer la bonne foi est une valeur clé. Peu importe la contribution, nous donnons aux personnes le bénéfice du doute et partons du principe que ceux qui participent le font de façon constructive et en y mettant du coeur. C’est ce que nous appelons les contributions constructives. En cas d’erreurs, la nature de la communauté et la dynamique de documentation et de Feedback (stigmergie) fait qu’il est facile de les corriger. Notre auto-organisation, les règles contributives et les modes de régulation le permettent. Supposer la bonne foi signifie que quand nous trouvons une erreur, nous œuvrons pour la corriger et nous nous souvenons que la personne qui a fait l’erreur a aussi œuvré pour améliorer les ressources et construire les communs.
Tout ce que nous faisons, nous le faisons en tant que membres d’une communauté agissant au mieux.. Chaque mission est un ouvrage commun. En contribuant, nous faisons confiance à la communauté pour reconnaître la valeur de notre ouvrage.
Le respect de la communauté est un bien précieux, c’est notre bien commun et même si nous ne pouvons pas toujours être d’accord nous en prenons soin collectivement.
Nous croyons qu’un groupe de personnes œuvrant ensemble est en soi un résultat profond et de valeur. Nous espérons créer des espaces où de belles constructions se produiront. C’est la philosophie qui nous anime dans l’optique de créations communes et pérennes.
Les contributions de chacun sont un cadeau pour la communauté. Pour que la communauté s’épanouisse, laissez aller vos contributions. Tentez d’être en accord avec cela. Il est toujours temps de revenir sur une contribution, la transformer, en débattre. Nous sommes bienveillants les uns envers les autres. Pour collaborer sur un ouvrage, c’est mieux d’avoir confiance et d’être aligné sur des intentions communes. Les raisons pour que la coopération se mette en place est que nous sommes des personnes et que c’est profondément dans notre nature de faire les choses ensemble.
Contribuer se fait dans la confiance. Faites confiance à la communauté pour vous impliquer positivement dans votre ouvrage. Les membres ayant l’expérience de la communauté sont là pour protéger votre ouvrage. La confiance s’accroît avec le temps et l’expérience. Testez le en contribuant, puis regardez le résultat !
Les productions non autorisées sont encouragées.
Parce que les intentions et leur mode d’incarnation sont bien décrites, nous encourageons la liberté d’initiative. Chaque membre de l’écosystème contributif a la possibilité de proposer des actions et de laisser libre court à sa créativité.Les membres bénéficient d’une pleine confiance à priori, d’éventuelles régulations n’intervenant qu’a posteriori. Ce mode de fonctionnement suppose un préalable : la compréhension, l’incorporation, l’appropriation par chacun, du #CodeSocial et de son esprit.