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Catégorie : Plongée en psychiatrie
Moment magique #AllInLove
post en cours de création ….
Conscient que ce poste reste un peu énigmatique pendant encore quelques temps. Il s’intégre dans la création d’une oeuvre transmédia créée en conscient à la suite du compostage du capital immatériel créé autour de l’idée de la révolution du sourire. Le compostage est réalisé en utilisant le FrameWork OpenSource d’Innovations sociétales appelé « Démarche #CodeSocial ».
Cette oeuvre transmédia se crée avec l’énergie de l’Amour. Nous reconnaissons le pouvoir de l’Amour comme énergie primoriale. Pour essayer d’incarner ce pouvoir nous construisons une communauté d’intérêt sur l’Amour, une graine de connaissance. Nous le faisons autour d’une oeuvre cinématographique sur le thème de l’Amour. C’est #AllInLove.
Nous proposons de nous relier autours du tag #MeeTooSociétal pour recueillir les témoignages de celles et ceux qui sont témoins de disfonctionnement sociétal qui s’incarne dans des contextes singuliers
Nous nous retrouvons aussi pour faire une communauté autour de la question de la #SantéMentale …
à suivre ….
Plongée en Psychiatrie… suite
Depuis quelques mois, je suis entrée dans une période que j’ai nommée en conscience « Plongée en psychiatrie ». Cette période était nécessaire pour marquer une étape importante dans mon compostage personnel, mon évolution consciente vers l’être que je suis. L’être qui a osé enfant se dire pourquoi pas? Pourquoi pas oser prendre le chemin du bonheur malgré un viol à l’âge de 9 ans. #MeeToo
Une Quête de Sens
Suivre un chemin pour se comprendre, comprendre les autres et comprendre le monde. Ne pas se résoudre à accepter l’inacceptable et bouger dès qu’on sent la situation pas juste. J’ai marché sans comprendre le chemin mais en suivant l’instinct, la petite voix qui me disait “suis-moi”. J’ai appris les bases en dehors des livres, dans une suite d’expériences et de rencontres. J’étais libre au point d’oser des chemins dangereux. J’ai toujours choisi la liberté et en marchant, j’ai découvert le sens de cette notion qui rend fou dans un monde d’aliénation.
Un Personnage Adapté
Je me suis créé un personnage capable de vivre ce monde alors que je sentais dans ma chair sa violence et son incohérence avec les principes du vivant. J’ai tenu en me mettant en danger et en participant à froisser des relations. Je ne suis pas fier de tout ce que j’ai fait, de tout ce que j’ai dit. Je me sens faible et fragile et je me sens puissant et solide aussi. Je me sens vivant.
La Révolution du Sourire
Depuis l’arrivée de la révolution du sourire dans ma vie, j’ai entrepris en conscience un chemin de cohérence et d’exploration du sens de ce message venu de la noosphère. Sans relâche, j’ai marché ma parole en essayant d’être exigeant et de ne pas me laisser gagner par la satisfaction rapide d’une réussite matérielle ou sociale. J’étais fidèle à l’enfant qui avait osé dire “Pourquoi pas?”. Tant que je ne sentais pas les vibrations d’une harmonie, alors je remettais en cause et essayais de “Faire Autrement”.
Le Compostage Personnel
Le voyage a été riche et les expériences profondes. Avec le compostage, j’ai commencé le récit et c’est un récit ouvert où chacun est invité à contribuer et ajouter sa vision. Je m’inspire de l’approche narrative . La construction d’un récit ne peut être une prise de pouvoir d’une vision. On ne badine pas avec le sens de l’histoire.
Douce Radicalité : Oser l’Atopie
Je ressens une envie profonde d’une douce radicalité, une approche qui combine audace et bienveillance. Oser l’atopie, c’est sortir des sentiers battus, refuser les chemins tracés et les normes imposées. C’est créer un espace où l’on peut réinventer nos manières de vivre, de penser, et de ressentir.
Cette douce radicalité signifie aussi se permettre d’être vulnérable, de montrer ses faiblesses et ses forces sans peur du jugement. Elle invite à une transformation personnelle et collective qui respecte le rythme de chacun tout en poussant les limites de ce qui est possible.
Une Ambition Collective et une Créativité Fondée sur la Science Post-Matérialiste
J’invite également à oser l’ambition collective, à unir nos forces et nos esprits pour co-créer un avenir différent. Notre créativité doit puiser dans les racines des ruptures conceptuelles que la science post-matérialiste propose aujourd’hui comme nouveau socle. Ces nouvelles perspectives scientifiques, qui dépassent le matérialisme traditionnel, offrent des bases pour repenser nos modes de vie et nos structures sociétales.
La science post-matérialiste nous enseigne que la conscience, l’interconnexion et l’intelligence collective peuvent être des moteurs puissants de transformation. En intégrant ces concepts, nous pouvons développer des solutions innovantes et durables qui respectent et honorent la complexité du vivant.
Une Invitation au Changement
Oser l’atopie, c’est un appel à tous ceux qui souhaitent explorer de nouvelles voies, qui veulent co-construire une réalité où l’harmonie et la cohérence avec les principes du vivant sont au cœur de chaque action. C’est une révolution douce mais puissante, où chaque petit acte de courage et de bienveillance contribue à un changement plus grand.
Embrasser l’Inconnu
En embrassant l’inconnu et en prenant des risques calculés, nous pouvons découvrir des horizons insoupçonnés. La douce radicalité n’est pas un rejet violent du monde actuel, mais une invitation à le transformer avec amour et détermination. C’est un chemin où la force de nos convictions rencontre la douceur de nos actions, créant ainsi une nouvelle voie vers une société plus juste et plus humaine.
Une Nouvelle Étape
Aujourd’hui, je repars pour une nouvelle étape de l’aventure. Je me suis débarrassé de mes addictions au prix d’être plus intègre que jamais. Ma parole m’engage et sans jugement, je serais un témoin conscient de l’aventure de celles et ceux qui souhaitent contribuer à la transmutation des architectures sociétales afin de construire les conditions pour que l’idée de la révolution du sourire se déploie.
Invitation à Co-construire
Le socle de l’aventure est prêt pour accueillir celles et ceux qui veulent co-construire et oser le chemin de l’atopie. Ensemble, nous pouvons créer une société plus harmonieuse, fidèle à nos valeurs profondes et à notre quête de sens.
Expérience mystique et spiritualité : fil rouge d’une vie intuitive à la recherche d’une harmonie dans le chaos : danser avec le mystère du vivant
Depuis le début de ma “plongée en psychiatrie”, il m’est venu l’envie impérieuse d’explorer mes expériences mystiques pour mieux comprendre la place qu’elles ont eu dans ma vie jusqu’au moment charnière que je suis en train de vivre avec cœur et en conscience.
Ces lignes sont posées à l’état brut, sans relecture attentionnée. Elles sont comme une matière première pour alimenter une volonté profonde de continuer un chemin d’intégrité et de cohérence à la rencontre de mon être. Cette volonté est nourrie par un désir d’une plus juste reliance à l’autre.
Ces lignes ne sont pas exhaustives et forcément incomplètes. C’est le début d’une mise en récit plus précise. J’aimerais tant que ma démarche d’ouverture puisse favoriser les échanges et les précisions que pourraient apporté celles et ceux qui ont eu un impact profond dans mon chemin de vie. Mon désir profond est d’améliorer le lien à moi, aux autres et au Vivant dans son ensemble.En franchissant les portes d’une clinique psychiatrique, je ne pensais pas aller aussi loin et avec autant de précision. J’ai voulu cette plongée en psychiatrie pour me débarrasser des addictions qui étaient en train de me mettre en danger dans mon intégrité physique et psychique. Il est temps pour moi de m’aligner en conscience et avec cœur pour faire vibrer ma singularité et marcher mon chemin en conscience.
L’expérience mystique est accessible à tous ceux qui ont un désir sincère de se connecter avec le divin et d’explorer les mondes invisibles. Elle offre un chemin de transformation personnelle, de guérison et d’éveil spirituel. Je crois être né avec ces envies et mes expériences de vie ont jonché mon quotidien de signes pour me guider. J’ai l’intuition que c’est le cas de tout le monde mais chacun en prend conscience à des temps différents en fonction de son chemin de vie. Cette dimension s’impose petit à petit à partir des perceptions d’expériences mystiques, de connexions avec l’invisible. Elles s’invitent dans nos vies à des moments singuliers. Le divin est partout et nous entrons en connexions à travers nos capacités à nous connecter à ce qui est plus grand que nous, à accepter le mystère et l’inconnu comme un vaste champ d’exploration.
Vivre une expérience mystique c’est ressentir une union avec une force supérieure, une transcendance de soi ou une dissolution des frontières entre le monde matériel et le monde spirituel.
Mon premier souvenir mystique est un souvenir flou et puissant de ma maman m’amenant au chevet d’une très vieille dame à l’aube de son dernier souffle. Je devais avoir 7 ou 8 ans.
C’est flou et pourtant j’ai toujours vécu avec la sensation que ce moment était un des souvenirs les plus puissants énergétiquement de mon début de Vie. Pour aller à la rencontre de cette dame nous sommes allés dans les étages d’une grande maison. Pour nous approcher d’elle nous avons traversé une série de voilage blanc. Cette femme était dans son lit, elle ne parlait pas et semblait se reposer. Même les yeux fermés, je sentais sa présence, son énergie. J’ai le souvenir d’une expérience agréable et profondément mystérieuse. Je ne me souviens d’aucune parole de maman ni de cette femme. J’ai le souvenir d’un moment très lumineux, d’un moment de communion et de clairvoyance sur le fait que la Vie et la mort n’étaient pas en opposition. J’ai ressenti à ce moment une énergie que je ne connaissais pas sous cette forme. J’ai la sensation profonde que cet épisode a été ma première expérience mystique consciente, ma rencontre avec la spiritualité. Le début de ma quête intérieure, de mon exploration, de mon chemin vers la connaissance du sens de la vie, ainsi que de ma relation avec le divin. En écrivant, les souvenirs reviennent et me relient à ce moment. Je me souviens que ce moment a calmé mes angoisses sur la mort. A cette époque je m’endormais souvent en pleurant en imaginant la mort de mes parents.
Le choc émotionnel de mon enfance m’a fait découvrir avec force la partie ténébreuse de mon existence, celle qui n’a pas eu à être créé, elle était là et s’est rendue visible en me perturbant profondément. J’ai vécu cette expérience comme un schisme intérieur … Je venais de découvrir que j’étais aussi cela. Je me sentais sale, voire perverse. Je ne comprenais plus l’être que j’étais devenu. J’étais effrayé par les passages soudains entre l’ombre et la lumière. La force de ces émotions m’ont ouvert les portes du mystère. J’ai été projeté dans un monde dont je n’avais pas les codes. A partir de ce moment je suis devenu hyper sensible, hyper réceptif au langage non verbal, aux énergies des lieux, des autres, du vivant.
Le choc émotionnel de mon enfance m’a fait ressentir un « schisme intérieur ». Cette expression décrit un sentiment complexe, violent et profond. Cette expression capture de manière évocatrice l’état de division interne et de conflit que j’ai expérimenté. Elle s’est imposée à moi comme si elle faisait naturellement le lien avec la spiritualité et le divin. C’est une forme de dissociation. La dissociation est un mécanisme de défense psychologique qui se produit lorsque l’esprit se déconnecte de la réalité, créant ainsi une séparation entre les pensées, les émotions et les expériences vécues.
Dans mon cas, le moment de la dissociation s’est associé à une suite d’expériences mystiques et de compréhension intuitive basée sur des ressentis, des sensations émotionnelles, des connexions spirituelles. Je percevais le monde à partir d’un filtre qui était bien différent du fonctionnement du monde tel que je le voyais se déployer devant mes yeux, tel qu’on essayait de me l’inculquer. Cette période m’a construit et m’a aussi conduit à tomber dans les addictions très tôt. Mes addictions sont très tôt devenues des béquilles. C’était une façon de rester en lien avec le monde tel qu’il était. Je ressentais une profonde dissonance avec les normes sociales et culturelles du monde dans lequel on me demandait de grandir. Grâce à mes béquilles, j’ai réussi à construire mon chemin tout en gardant mon intégrité et ma singularité.
J’ai conscience du mal que j’ai pu faire du fait de cette dissociation précoce et solitaire. J’ai aussi conscience de ce qu’implique l’intention de marcher sur le chemin du pardon. De la conscience de son interdépendance à celle de la remise en question fondamentale.
Depuis cette période, j’avançais sans le savoir vraiment sur le chemin de mon être profond. C’était un impératif pour réussir à trouver un sens et garder la maîtrise de son GPS intérieur.
J’étais déstabilisé par la puissance de mes expériences mystiques sans savoir accueillir la puissance qui accompagnait ces moments. Alors mes prises de toxiques, mes stratégies construites pour fuir une certaine forme de réalité venaient m’aider à trouver un équilibre dans cette profonde dissociation. C’est en tout cas ce que j’ai cru pendant longtemps.
Le mensonge s’est invité tôt comme une stratégie d’évitement de conflits. Il me permettait de ne pas exprimer ce que je ressentais profondément.
J’ai compris à quel point la spiritualité est une dimension essentielle de l’existence humaine. Elle offre une perspective plus profonde sur la réalité et nous permet de trouver un équilibre psychologique et émotionnel.
J’ai vécu une période très traumatisante après le choc. D’un coup je n’étais plus le même. Je sentais la partie sombre et ténébreuse prendre de plus en plus de place. Je ressentais effectivement tous les sentiments négatifs et me sentais de plus en plus attiré par la mort.
Jusqu’au jour où j’ai fait une expérience mystique qui a changé fondamentalement la Vie. Je m’en souviens comme si c’était hier. J’étais dans ma chambre. Je brûlais de l’intérieur de vivre cette dualité entre l’ombre et la lumière.
J’étais perdu et ne voyais pas comment j’allais pouvoir vivre avec cette douleur. C’est alors naturellement que je me suis mis dans une sorte de prière. J’ai ressenti profondément la présence de l’ombre et de la lumière en moi. C’est comme si les deux me disaient d’une petite voix, suis moi. En conscience j’ai choisi la lumière tout en éprouvant aucune peur de l’ombre. C’est d’ailleurs en osant habiter ses peurs que la lumière peut prendre sa place. A partir de ce moment, j’ai su que j’allais suivre la petite voix qui m’appelait vers la lumière et que l’ombre serait là aussi comme une amie. A partir de ce jours là je sentais que la mort serait ma meilleure amie et qu’il n’y avait pas d’opposition entre ombre et lumière … il y avait la Vie. A partir de ce jours là j’ai fait la promesse d’écouter cette petite voix et de suivre mon intuition qui se manifestait à travers une douce chaleur ressentie au niveau des intestins. Si je ne suis pas aligné avec l’Unité alors un processus d’auto sabotage se met en place. Physiquement cette sensation particulière, cette vibration me montrait mon chemin même quand je ne le comprenais pas.
Aujourd’hui je dirais que cette sensation si particulière est devenue la boussole me permettant de naviguer dans la Vie sans penser le chemin de façon binaire entre ombre et lumière, entre bien et mal mais plutôt en termes d’expériences à Vivre, de trésors à découvrir. Tout est juste et expérience.
Vivre cette expérience m’a permis de vivre pleinement le chemin qui s’éclairait devant moi. Mais j’étais incapable de raconter ce moment à mes amis, encore moins à ma famille. Alors quand je faisais une rencontre qui faisait sens je racontais que j’avais fait une tentative de suicide et que comme j’en étais sorti vivant, j’avais choisi de vivre pleinement en explorant avec joie le mystère du vivant.
Depuis ce jour, tout ce que je vivais devenait expérience et expérimentation tant que je me sentais aligné avec ma “petite voix”, avec le message divin qui est venu offrir une vibration singulière. Cette transformation m’a fait vivre des expériences uniques sans être guidée par la dualité du bien et du mal. Cette énergie me dépassait et n’était pas toujours simple à vivre. Elle participait à me dissocier du monde dans lequel je vivais tant elle était à contre-courant de tout ce que je voyais, de tout ce qu’on essayait de m’apprendre comme juste.
Je me sentais soumis au chemin qui se déroulait devant moi. Les sensations que je ressentais quand j’étais connecté à cette énergie devenaient de plus en plus fortes. Je n’arrivais plus à les vivre. C’est à ce moment là que j’ai commencé à boire, à m’extraire de cette énergie que je n’arrivais pas à maîtriser et qui dépassait largement mes capacités de compréhension émotionnelles. J’étais même incapable de vivre cette énergie physiquement. La sensation était trop puissante. En plus ces expériences développait en moi un puissant sentiment de solitude car je ne pouvais partager cette dimension de mon être.
Mettre des mots dessus aujourd’hui est puissant. Comme si je prenais enfin le temps de poser mon regard sur ces moments qui ont forgé une partie importante de mon chemin. Je prends conscience grâce à ma plongée en psychiatrie que mes addictions étaient en lien avec un besoin de fuite. Aujourd’hui pour réussir à transmuter, je pose mon attention et nourrit mon coeur pour remplir ces moments de fuite avec l’énergie de vivre ces moments à partir de la meilleure version de mon être.
L’écriture est vraiment une pratique puissante. Ecrire sur mes expériences mystiques fait beaucoup de bien … j’ai la sensation que ça permet d’équilibrer l’ être et de le mettre en phase avec la nature profonde du vivant. Si nous ouvrons notre coeur et nos sens au chemin vers la compréhension de la magie du Vivant alors nous ouvrons un champ de lucidité agissant.
Je sens à quel point cette “plongée en psychiatrie” me permet de mettre fin à cette dissociation. je ressens une force magique dans le fait de vivre cette expérience. Je me sens totalement à ma place et dans le bon timing pour transmuter et contribuer au réveil sociétal dont nous avons tant besoin.
Le temps de la fuite et de la dissimulation est révolu. Cette plongée en psychiatrie m’a demandé d’oser aller voir où se situe mon énergie vitale. Comprendre comment agir et être à partir de ce soin psychique dans un contexte très impacté par les traces d’un passé dont les interprétations sont forcément différentes suivant les protagonistes de l’histoire. Le récit est en perpétuel mouvement et il est très important d’être acteur de son récit et d’être conscient des liens que nous tissons pour en prendre soin.
J’ai conscience de l’importance de l’apport de Pauline pour accompagner en profondeur cette fin de compostage. C’est une rencontre d’âme, une synchronicité déroutante en dehors des schémas relationnels que notre culture nous propose. Son intransigeance sur la question de la considération humaine et son désir profond de congruence m’ont permis d’aller autant en profondeur et de passer un cap. Merci la Vie !
L’intuition d’entrer dans une période de compostage à la fin de l’expérience ChezNous se relie à cette volonté d’en finir avec cette dissociation et de prendre le chemin de l’unité en conscience. L’importance de ma démarche sur le pardon prend tout son sens et se relie à la spiritualité qui a pris place en moi de façon non consciente. Ma plongée en psychiatrie me permet aujourd’hui de mettre en conscience de la cohérence, de la congruence et de l’équilibre dans ma vie.
Il m’est souvent arrivé dans la vie de recevoir des informations que je sentais venir comme des messages, des signes afin de me guider sur mon chemin de vie et aussi de mieux comprendre et ressentir le monde dans lequel je vivais. Ces messages prennent différentes formes, des moments d’écriture automatique, des moments d’écoute de la voix intérieure ou encore des synchronicités marquantes, des moments d’état de conscience modifiée . Je sentais que je devais suivre les instructions délivrées par ces messages. Une sensation singulière au niveau des intestins me montrait que tel ou tel message était à suivre. D’ailleurs quand je ne suivais pas le message alors une puissante énergie d’auto-destruction se mettait en œuvre. J’ai mis longtemps à me rendre compte de ce phénomène.
La première fois que j’ai senti cette sensation est lors d’une expérience mystique dans mon enfance. J’ai vécu cette expérience mystique après un viol. Cette expérience mystique m’a permis de me connecter à mes anges gardiens, de sentir que je devais vivre plutôt que mourir sans pour autant avoir peur de la mort. A partir de cette expérience je disais que la mort était ma meilleure amie mais que je devais explorer la Vie avec joie tant que la mort ne viendrait pas me chercher. J’ai senti dans mon corps cette invitation à parcourir mon chemin de Vie en me connectant à cette intuition profonde. J’ai senti que je m’abandonnais complètement à cette intuition en acceptant de ne pas comprendre forcément le chemin qui s’ouvrait devant moi.
Cette façon de vivre m’a rendu de plus en plus heureux car comme un aventurier, je comprenais l’aventure à travers les expériences vécues. J’ai vécu l’expérience du mystère de la vie comme une quête magique.
Avec le temps, je prends conscience que mon choix à ce moment-là de me soumettre à une certaine forme d’intuition ne pouvait être comprise. J’avais du mal à en parler… je le vivais.
C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à vivre une profonde dissociation entre ma vie sociale et ma vie intérieure. Dans ma vie sociale j’ai développé pleins de stratégies pour me relier à un monde étranger et dans ma vie intérieure d’autres stratégies pour que personne ne puisse venir me prendre le trésor que j’avais trouvé.
D’ailleurs les moments où j’ai essayé de partager ma vie intérieure j’ai presque toujours eu des réactions de rejet ou de tentative de m’expliquer que mes ressentis étaient utopies et irréels et que je devais revenir dans le monde concret et avoir les pieds sur terre.
Ecrire sur mes expériences mystiques, ma spiritualité et ma façon d’appréhender le monde au moment où je suis testé en profondeur sur mon socle psychique. Ma plongée en psychiatrie s’est transformé un temps à un examen approfondi pour savoir si les médecins me classaient en me prétendant potentiel sub délirant ou que je traversais une période de décompensation. En comprenant mieux de quoi il s’agissait, j’ai ressenti l’importance de ce moment. Les entretiens avec deux psychiatres lors de trois entretiens d’une heure pour voir si ce que je racontais sur ma vie et la conscience de ma situation étaient de nature à redéfinir mon traitement et/ou la forme de la prise en compte d’une autre forme de troubles de la santé mentale.
Cette plongée en psychiatrie me met face à cette responsabilité de vivre sa vraie nature, arrêter de trouver les bonnes excuses pour ne pas vivre en harmonie à partir de la meilleure partie de son être et de son expérience. Vivre en harmonie avec soi permet de vivre à partir de l’énergie de la joie. La connaissance de soi et de son lien avec le vivant est un chemin perpétuel, les niveaux de perception de ce qu’est réel évolue étape après étape. Ce chemin n’est pas simple et de tout repos mais d’une telle richesse.
La naissance d’un enfant est de nature mystique. Un mouvement de vie dans un arbre généalogique est une occasion puissante de ressentir nos racines. J’ai pu l’expérimenté avec la naissance de Marine et de Martin. Marine est arrivée j’avais 18 ans et Martin j’en avais 40 et à 39 je devenais “Papou” avec l’arrivée de Luna, la fille de Marine. J’ai compris aussi le côté mystique du décès avec le passage dans l’au-delà de mon “Papa” alors que j’avais 27 ans.
Papa aurait certainement voulu intervenir dans mes choix et aurait joué de son autorité pour influencer mon chemin. En partant il m’a laissé libre d’expérimenter et de suivre le chemin que la Vie me proposais. D’ailleurs quelques jours avant son départ il envoyait ses voeux à travers le poême de Mère Thérésa “La Vie”. J’ai pris cela comme un message puissant d’encouragement sur mon chemin de recherche de cohérence et d’intégrité.
La vie est beauté, admire-la.
La vie est félicité, profites-en.
La vie est un rêve, réalise-le.
La vie est un défi, relève-le.
La vie et un devoir, fais-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, soigne-la bien.La vie est richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, pénètre-le.
La vie est une promesse, tiens-la.
La vie est tristesse, dépasse-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, lutte avec elle.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le.La vie est la vie, défends-la.
Mère Teresa
Les liens d’Âmes sont aussi là pour renforcer la prise en compte de ce lien vers l’invisible. Elle sont là pour nous relier avec l’invisible et aiguiller notre chemin.,
Le départ de mon “Papa” m’a clairement inspiré et incité à trouver mon chemin. J’ai reçu son départ soudain comme une confirmation du lien avec le divin. Le départ de son corps n’altère pas le sentiment de présence. Avant j’en parlais et là je le vivais dans ma chère et dans mon cœur. L’arrivée de Marine est venue pour planter une graine au coeur du vivant. Sa présence me reliait à un désir impérieux de trouver sens à l’existence afin de dégager une énergie qui puisse devenir un support.
Mon adolescence est remplie de souvenirs flous tellement je passais mon temps à chercher à me mettre “hors de moi”. Les moments de connexion étaient si puissants que je cherchais à fuir. Dans cette fuite, j’avançais d’expériences en expériences sans vraiment savoir. Je laissais ma petite voix prendre le contrôle.
Ce chemin m’a amené sur l’île de Ré. J’y suis resté plus de 10 ans. C’est là que la révolution du sourire est venue à moi. C’est là que j’ai décidé en conscience et sans concession de me rapprocher de mes rêves d’enfant.
Je reprendrais l’écriture de ce partage intime dans la démarche exploratoire de la notion de “démarche #CodeSocial” personnel.
à suivre…
Le pardon : un chemin vers l’unité
Oser revenir pour poser l’intention du pardon. Sans forcément l’obtenir, ni même demander le pardon juste proposer le chemin vers l’unité à travers le soin d’une relation. Le chemin vers l’unité c’est se rapprocher chaque jour un peu plus de la conscience profonde que nous sommes toutes et tous reliés. Nous sommes un et faire cela c’est reconnaître que dans la dissociation, dans le manque d’harmonie relationnelle il y a co-création.
Se libérer du moi qui s’est construit pour vivre malgré un manque d’amour ressenti. Le moi empêche l’amour de nous traverser et donc de pouvoir l’offrir avec pureté. Le moi doit se mettre en retrait après avoir joué son rôle, après nous avoir permis de ne pas devenir fou, de rester au contact de ce monde. Le moi a délimité l’espace dans lequel nous pouvons exprimer l’être que nous sommes. Oser se retirer pour laisser agir le divin en soi.
Ce n’est que s’il y a de l’unité dans toutes mes relations que je peux être ouvert à la grâce. Le divin ne peut se révéler qu’à travers l’unité humaine.. Demander pardon, vibrer cette demande en conscience et la formaliser tant qu’on peut en allant dans les recoins de sa mémoire. Vibrer en conscience cette recherche d’unité. Oser dire et ressentir que dans ma vie de nombreuses fois mes agissements n’ont pas su exprimer qui j’étais au fond de moi. C’était mon moi, mon système de défense, mon être dissocié qui agissait et qui agit encore. Demander pardon c’est oser avoir l’humilité de le reconnaître.
J’ai en Vie de proposer l’unité à toutes mes relations qui en ont manqué. De mettre mon attention avec coeur et conscience sur cette question facilite alors ma capacité à être en lien avec le divin. La qualité de ce lien permet certainement alors de favoriser les synchronicités, de développer son intuition, vivre sa créativité, ressentir l’ouverture de l’être à la dimension de la grâce et à me connecter à cette dimension divine qui nous relie à ce qui est plus grand que nous à l’unité et la conscience universelle. J’ai l’intuition que ça joue un rôle important dans notre capacité d’avoir un impact sur notre pouvoir créateur de la réalité, sur notre capacité d’action sur le passé ou le futur. Mon intuition est renforcée par les avancées scientifiques majeures dans le domaine de la physique de l’information.
Ma volonté de faire cette démarche de façon publique et ouverte répond à des intentions identifiées.
Il s’agit à la fois de permettre aux personnes que j’aurais oublié sur mon chemin émotionnel de prendre contact avec moi. Même en cherchant avec conscience et intégrité et volonté de congruence, il est possible d’avoir manqué d’unité avec des êtres qui se souviennent de leur souffrance mais qui l’enfouissent ou qui ne se sentent pas de venir l’exprimer. Ma démarche est une façon de leur dire que la porte est ouverte et que je serais heureux de faire ma part dans la réparation et la reconstruction du lien.
Il s’agit aussi de mettre en avant une méthode pour le faire. Sans vouloir dire que cette méthode est la meilleure mais dans une volonté de partage avec cœur et en conscience afin qu’on mutualise nos chemins de vie et qu’on s’entraide en s’inspirant des uns et des autres dans une volonté de mutualisation incarnée. C’est aussi le faire dans un cadre cohérent qui prend en compte la valeur et la richesse de ces démarches de congruence et de soin.
Des situations concrètes de demande de pardon s’invitent à moi comme des moments importants qui ont construit une mauvaise image de moi et qui m’ont entraînés dans des addictions pour oublier que j’étais aussi ce Moi Cette plongée en psychiatrie est un moment propice pour mettre de la conscience sur ce chemin vers l’unité par le pardon. Identifier tous les moments qui reviennent en mémoire tout au long de ma vie où je sens l’envie de demander pardon. C’est une démarche impliquante mais avec un tel potentiel . C’est une étape fondamentale vers la congruence et la paix.
Merci la Vie
Plongée en psychiatrie…
Un simple évènement dans un contexte particulier m’a donné envie de partager quelques pensées à partir de mon expérience d’un séjour en clinique psychiatrique. Voilà une branche de mon récit personnel, un bout de mon histoire… Une contribution à mon #CodeSocial personnel. C’est une démarche exploratoire, une expérimentation permanente que je mène avec intégrité depuis quelques années avec une conscience plus claire chaque jour. Un chemin vers ma cohérence et ma congruence pour vivre pleinement cette incarnation merveilleuse dans la matière. C’est le temps de mon compostage personnel.
J’aime la Vie et j’ai en Vie de partager cet Amour et d’en faire une force de construction massive et la relier avec tant d’autres avec cœur afin de réussir la transmutation nécessaire pour une vie harmonieuse en symbiose avec le vivant. Pas à pas j’avance sur le chemin qui mène à l’utopie de “La Révolution du Sourire”.
Je ne sais pas encore quelle forme va prendre mon partage. A l’heure du transmédia et de l’intelligence artificielle comment rendre compte, comment partager, quels outils utiliser. J’ai envie d’interroger la forme et le fond avec toute l’énergie créative que m’a donnée ma première semaine de mon séjour. Cette première semaine, je me suis naturellement connectée au “petit moi”. Je me suis connecté à l’enfant que j’étais et que je suis encore. Celui qui est arrivé avec l’énergie pure du miracle du vivant et les informations nécessaires pour trouver les signes vers son chemin de Vie. J’ai eu l’intuition de suivre ce chemin. D’abord me connecter au petit moi pour me remplir de cette énergie pure et me donner la force de marcher avec lucidité et courage sur le chemin de la guérison et de la reliance.
Qu’il est difficile d’oser parler de ses émotions tout en étant relié à son coeur, à sa conscience, son intégrité et à son âme. Tous ces mots ont tellement d’interprétation différentes suivant notre expérience, notre culture, notre état d’esprit de l’instant. Chacun a le droit d’avoir sa propre réalité et d’ailleurs les avancées en science nous montre que ce qu’on appelle réalité n’est pas une notion si figée que cela.
Et pourtant nous avons ce fabuleux langage comme outil au service d’une reconnaissance mutuelle fine qui nous permet de nous relier dans la danse du vivant et d’exprimer nos émotions et de les confronter à des faits.
Les mots sont aussi à la source de tous les maux aussi. Nous avons avec le langage accès à un outil ambivalent dont l’art de l’usage est certainement un des biens les plus précieux que notre évolution nous offre.
Voilà quelques lignes que je partageais à mon arrivée à la clinique : à bientôt 52 ans et en ces temps de transmutation profonde et intense j’ai fait le choix conscient de prendre le temps de me faire aider dans une structure adapté pour prendre soin de mon psychisme, réparer ce qui a été endommagé, énergisé ce qui a été meurtri, comprendre ce qui se joue, mettre de la conscience sur ce qui a besoin de lumière. Notre société est si violente et notre corps et coeur pas préparer à ce chemin exigeant vers sa vraie nature que nous gardons des traces et blessures. Se soigner en conscience c’est se donner les moyens de pouvoir offrir le meilleur de soi à partir d’une connexion avec l’énergie si pure avec laquelle nous sommes arrivés vivre cette expérience dans la matière. Nous sommes des poussières d’étoile et avons l’énergie de l’univers tout entier pour contribuer à ce que ce monde vive la symbiose avec le vivant ! Avec beaucoup d’Amour.à suivre …..
Compostage personnel
Bon matin A bientôt 52 ans et en ces temps de transmutation profonde et intense j’ai fait le choix conscient de prendre le temps de me faire aider dans une structure adapté pour prendre soin de mon psychisme, réparer ce qui a été endommagé, énergisé ce qui a été meurtri, comprendre ce qui se joue, mettre de la conscience sur ce qui a besoin de lumière. J’ai décidé de faire une plongée en psychiatrie. Notre société est si violente et notre corps et coeur pas préparer à ce chemin exigeant vers sa vraie nature que nous gardons des traces et blessures. Se soigner en conscience c’est se donner les moyens de pouvoir offrir le meilleur de soi à partir d’une connexion avec l’énergie si pure avec laquelle nous sommes arrivés vivre cette expérience dans la matière. Nous sommes des poussières d’étoile et avons l’énergie de l’univers tout entier pour contribuer à ce que ce monde vive la symbiose avec le vivant ! Avec beaucoup d’Amour